Nos solutions

Réduction des NOx à la source

Souvent négligés ou parfois mal mis en œuvre, les mesures primaires visant à réduire les émissions de NOx à la source sont diverses et dépendent fortement de l’installation à traiter, du combustible mis en œuvre et de son mode d’exploitation.

Les principaux oxydes d’azote émis au cours de la combustion ou dans les procédés thermiques industriels sont le monoxyde d’azote (NO), le dioxyde d’azote (NO2) et le protoxyde d’azote (N2O). Les deux premiers forment le mélange connu sous le nom de NOx, composé à plus de 90 % de NO dans les principaux types d’installations de combustion.

La formation de NOx est principalement pilotée par deux mécanismes caractérisés par l’origine de l’azote et l’environnement où la réaction se produit :

  • Le NO thermique résulte d’une réaction entre l’oxygène et l’azote de l’air.
  • Le NO combustible est formé à partir de l’azote contenu dans le combustible.

Le mécanisme dit « NO-thermique » correspond à l’oxydation d’une petite fraction de l’azote de l’air dans les zones les plus chaudes de combustion. L’azote N2 étant une molécule extrêmement stable, il faut atteindre des températures élevées pour qu’elle réagisse avec l’oxygène. Cette réaction ne produit des quantités significatives de NO, qu’à partir de 1300 – 1400 °C. Pour une température donnée, la production de « NO thermique » augmente également avec l’excès d’air et avec le temps de séjour des produits de combustion dans les zones à haute température.

Le mécanisme dit « NO-combustible » caractérise l’oxydation d’une partie des substances azotées présentes dans le combustible. La formation de « NO-combustible » est d’autant plus importante que la teneur en azote du combustible est élevée.

Dans les équipements de combustion, la production de NOx dépend donc du type de combustion (influence sur la température) et du combustible (influence sur la température de combustion et taux d’azote).

PROSSERGY, grâce a un retour d’expérience important de ses équipes, intervient sur ces mécanismes en proposant la mise en place de mesures primaires tels que :

  • Optimisation de la combustion par réduction de l’excès d’air, instrumentation et automatisation des équipements
  • Recirculation des fumées
  • Aide aux choix de meilleures solutions techniques sur les installations neuves

Ces mesures sont généralement couplées à des actions visant à l’optimisation de la combustion, l’augmentation du rendement énergétique, la réduction des imbrûlés et du CO.